De l'art de se méfier

Publikation: Bidrag til tidsskriftTidsskriftartikelForskningfagfællebedømt

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De l'art de se méfier. / Carey, Matthew Alexander Halkes.

I: Tracés, Bind 31, 2016, s. 7.

Publikation: Bidrag til tidsskriftTidsskriftartikelForskningfagfællebedømt

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Carey, MAH 2016, 'De l'art de se méfier', Tracés, bind 31, s. 7. <https://journals.openedition.org/traces/6684>

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Carey, M. A. H. (2016). De l'art de se méfier. Tracés, 31, 7. https://journals.openedition.org/traces/6684

Vancouver

Carey MAH. De l'art de se méfier. Tracés. 2016;31:7.

Author

Carey, Matthew Alexander Halkes. / De l'art de se méfier. I: Tracés. 2016 ; Bind 31. s. 7.

Bibtex

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title = "De l'art de se m{\'e}fier",
abstract = "Alors que la confiance est de longue date un objet d'investigation l{\'e}gitime des sciences humaines et sociales, et que son invocation comme rem{\`e}de aux maux de la vie politique, {\'e}conomique ou psychique, est omnipr{\'e}sente dans la sph{\`e}re publique, son antonyme, la m{\'e}fiance, est relativement rarement analys{\'e} pour lui-m{\^e}me. Bien souvent, la m{\'e}fiance est simplement consid{\'e}r{\'e}e comme une absence ou un d{\'e}faut de confiance, comme un manque {\`a} combler et elle n'est que tr{\`e}s rarement appr{\'e}hend{\'e}e en propre. C'est donc une notion doublement n{\'e}gative, {\`a} la fois au sens o{\`u} elle est d{\'e}finie en creux, et au sens o{\`u} elle est pens{\'e}e comme une force destructrice.Le pr{\'e}sent num{\'e}ro souhaite au contraire la construire comme un objet propre d'investigation. Oscillant entre prudence, vigilance, doute, soup{\c c}on et peur, elle structure une multitude de situations et d{\textquoteright}interactions sociales, mais semble r{\'e}guli{\`e}rement insaisissable, tant ses fronti{\`e}res sont mouvantes. Les contributions rassembl{\'e}es ici s{\textquoteright}efforcent pr{\'e}cis{\'e}ment d{\textquoteright}en cerner les contours, sans la figer dans une d{\'e}finition pr{\'e}{\'e}tablie, en faisant varier les contextes, les situations g{\'e}ographiques, les {\'e}poques, les milieux, mais {\'e}galement les m{\'e}thodes et les types de regards (historique, anthropologique, sociologique, psychanalytique…), mais toutes ont en commun la volont{\'e} de faire {\'e}merger la m{\'e}fiance comme une dimension structurante, parfois n{\'e}cessaire, des relations humaines et sociales.",
author = "Carey, {Matthew Alexander Halkes}",
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volume = "31",
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journal = "Trac{\'e}s",

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RIS

TY - JOUR

T1 - De l'art de se méfier

AU - Carey, Matthew Alexander Halkes

PY - 2016

Y1 - 2016

N2 - Alors que la confiance est de longue date un objet d'investigation légitime des sciences humaines et sociales, et que son invocation comme remède aux maux de la vie politique, économique ou psychique, est omniprésente dans la sphère publique, son antonyme, la méfiance, est relativement rarement analysé pour lui-même. Bien souvent, la méfiance est simplement considérée comme une absence ou un défaut de confiance, comme un manque à combler et elle n'est que très rarement appréhendée en propre. C'est donc une notion doublement négative, à la fois au sens où elle est définie en creux, et au sens où elle est pensée comme une force destructrice.Le présent numéro souhaite au contraire la construire comme un objet propre d'investigation. Oscillant entre prudence, vigilance, doute, soupçon et peur, elle structure une multitude de situations et d’interactions sociales, mais semble régulièrement insaisissable, tant ses frontières sont mouvantes. Les contributions rassemblées ici s’efforcent précisément d’en cerner les contours, sans la figer dans une définition préétablie, en faisant varier les contextes, les situations géographiques, les époques, les milieux, mais également les méthodes et les types de regards (historique, anthropologique, sociologique, psychanalytique…), mais toutes ont en commun la volonté de faire émerger la méfiance comme une dimension structurante, parfois nécessaire, des relations humaines et sociales.

AB - Alors que la confiance est de longue date un objet d'investigation légitime des sciences humaines et sociales, et que son invocation comme remède aux maux de la vie politique, économique ou psychique, est omniprésente dans la sphère publique, son antonyme, la méfiance, est relativement rarement analysé pour lui-même. Bien souvent, la méfiance est simplement considérée comme une absence ou un défaut de confiance, comme un manque à combler et elle n'est que très rarement appréhendée en propre. C'est donc une notion doublement négative, à la fois au sens où elle est définie en creux, et au sens où elle est pensée comme une force destructrice.Le présent numéro souhaite au contraire la construire comme un objet propre d'investigation. Oscillant entre prudence, vigilance, doute, soupçon et peur, elle structure une multitude de situations et d’interactions sociales, mais semble régulièrement insaisissable, tant ses frontières sont mouvantes. Les contributions rassemblées ici s’efforcent précisément d’en cerner les contours, sans la figer dans une définition préétablie, en faisant varier les contextes, les situations géographiques, les époques, les milieux, mais également les méthodes et les types de regards (historique, anthropologique, sociologique, psychanalytique…), mais toutes ont en commun la volonté de faire émerger la méfiance comme une dimension structurante, parfois nécessaire, des relations humaines et sociales.

M3 - Tidsskriftartikel

VL - 31

SP - 7

JO - Tracés

JF - Tracés

ER -

ID: 212296700